"RÉGNE ANIMAL"
Cette peinture symbolise notre interdépendance avec l’ensemble du vivant.L’artiste a voulu montrer que détruire les écosystèmes revient à nous détruire en tant qu’humanité. Le tableau est entouré d'un cadre en bois flotté collecté au bord du Lac de Serre-Poncon. Le bois est décoré par les déchets collectés sur les rives du lac.
« Au début des années soixante, à cause de la pollution atmosphérique et, surtout, à la campagne, à cause de la pollution de l’eau (fleuves d’azur et canaux limpides), les luciolesont commencé à disparaître. Cela a été un phénomène foudroyant et fulgurant. Après quelques années, il n’y avait plus de lucioles. (Aujourd’hui, c’est un souvenir quelque peu poignant du passé : un homme de naguère qui aun tel souvenir ne peut se retrouver jeune dans les nouveaux jeunes, et ne peut donc plus avoir les beaux regrets d’autrefois). » Article écrit en 1975 par Pier Paolo Pasolini
Polluer les écosystèmes, détruire les espaces de contemplation, la beauté des paysages, c’est affaiblir l’ensemble du vivant dont l’humain. C’est le diminuer,aussi bien dans le corps que l’esprit. C’est perdre à la fois en puissance et en liberté. La liberté non pas au sens de pouvoir tout avoir, mais de n’avoir besoin de rien dans une nature abondante. Est-on libre quand nos repères disparaissent ? Quand les conditions de vie sont dégradées ? 7,5 à 13 % des espèces animales et végétales auraient disparues dans le monde depuis l’an 1500 au lieu des 0,04 % estimées jusqu’alors. Cela représente 150 000 à 260 000 espèces éteintes. La sixième extinction de masse s’accélère et 515 espèces de vertébrés terrestres sont sur le point de s’éteindre et disparaîtront probablement d’ici une vingtaine d’années.En parallèle, les mouvements culturels transhumanistes ou posthumanistes mettent en avant un humain hybridé avec des machines pour augmenter ses capacités et supprimer le vieillissement ou la mort.
sources : Vertebrates on the brink as indicators of biological annihilation and the sixth mass extinction. The Sixth Mass Extinction: fact, fiction or speculation?
Texte: Aurelie Charton
"UN SEUL MONDE"
Cette œuvre propose une réflexion sur les mouvements migratoires actuels et à venir en lien avec la destruction des ressources naturelles et le dérèglement climatique. L’artiste a représenté tout autour du globe des personnages d’animaux innocents anthropomorphiques. Leurs visages dévoilent leur impuissance et leur vulnérabilité au travers du peu d’affaires qu’ils emportent avec eux. Le mouvement du globe symbolise la recherche perpétuelle d’un abri sur cet espace clos qu’est la Terre. L’artiste a souhaité représenter le réchauffement planétaire avec des flammes sui symbolisent également l’impossibilité d’éviter ses conséquences. Ici l’artiste a voulu montrer que l’ensemble du vivant et l’ensemble des peuples sera concerné par les conséquences du dérèglement climatique.

Si rien ne vient enrayer le réchauffement climatique, la Banque mondiale estime que, d’ici 2050, 216 millions de personnes auront migré à l’intérieur de leur propre pays à la recherche de travail, de nourriture et de sécurité hydrique. Les données du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) montrent qu’au cours des dix dernières années, les crises d’origine météorologique ont déjà entraîné deux fois plus de déplacements que les conflits (eux mêmes exacerbés par la pressions sur les ressources). Il s’agit souvent, dans un premier temps, de migrations internes aux États (des zones rurales vers les zones urbaines) mais, à mesure que la pression s’accroît sur les zones urbaines, la probabilité que des populations traversent des frontières internationales augmente.
Texte: Aurelie Charton
"ENERGIVORE"
Sur ce gâteau, chaque part représente la proportion d’énergie consommée sur le territoire par les différentes activités. 
L’artiste a ici voulu représenter ces chiffres sous forme de Gâteau pour symboliser la voracité de nos modes de vie actuels, encore trop énergivores malgré les prises de consciences qui s’intensifient ces dernières années. Un gâteau qui pourrait être un gâteau d’anniversaire avec ses bougies pour rappeler que le temps passe et que, année après année, l’énergie se consomme. Une énergie pourtant nécessaire au fonctionnement de chaque élément lumineux présent sur le gâteau.
Le diagnostic réalisé en 2024 par la Communauté de communes a analysé les consommations d’énergie du territoire. Le transport routier est l’activité la plus consommatrice d’énergie (41%), suivi par le résidentiel (36%) et le tertiaire (15%), puis l’alimentation des réseaux de chaleur (3%), l’agriculture (2%),  l’industrie (2%) et le ferroviaire (1%).
Texte: Aurelie Charton
"SOIF DE PETROLE"
Cette oeuvre introductive vise à familiariser les visiteurs avec les quantités d’énergie qui sont exprimées tout au long de l’exposition. Ici l’idée est de se rendre compte de ce qu’est un kilowattheure (kWh) ou un Gigawattheure (Gwh) en convertissant ces unités en quantité d’énergie obtenue par la combustion du pétrole.
Back to Top